Aux Bahamas elles m’enlacent,
mais hélas, me laissent le mélo.
À Haïti, je me dis
là aussi, je les aime trop. Là au soleil,
sous le ciel de Kingston
ou Puerto Rico ;
c’est tout pareil,
l’amour veille dans la zone
où le cœur prend l’eau. Si jolies et gentilles
sont les filles des Antilles ;
le cœur en laisse
elles vous laissent,
les Antillaises. Quand elles dansent
et s’avancent vers vous,
ce n’est pas une avance,
mais c’est fou.
Elles se penchent,
se déhanchent et c’est là
que sans peur le cœur se noie. À Santiago de Cuba,
les coups bas de l’amour c’est trop.
Dans les eaux d’Aguadilla,
pourquoi, dis, j’ai l’cœur à zéro ? Elles me défient,
se méfient dans les flots
où nos corps bataillent.
Là aux Antilles
les gentilles au sang chaud
ont le cœur corail. Si jolies et gentilles
sont les filles des Antilles ;
le cœur en laisse
elles vous laissent,
les Antillaises. Quand elles dansent
et s’avancent vers vous,
ce n’est pas une avance,
mais c’est fou.
Elles se penchent,
se déhanchent et c’est là
que sans peur le cœur se noie.
(bis)